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Nouveau venu dans le domaine du transit international, CargoNizer est convaincu de pouvoir prendre sa place dans ce marché concurrentiel. L’entreprise a besoin d’une chaîne intermodale très fluide pour assurer des temps de transit rapides à ses clients internationaux.
Fondé en 2014, CargoNizer Logistics compte présentement deux employés à temps très plein à ses bureaux de Pointe-Claire. En tant que transitaire international, l’entreprise s’assure que la marchandise expédiée de l’étranger ou vers l’étranger se rende à destination sans encombre. Elle organise donc le ramassage, le transport et la livraison, incluant les formalités réglementaires comme la douane, tout au long d’une chaîne pouvant inclure l’avion, le bateau, le train ou le camion.
Véritable passionné du transport, Massi Madjkane a étudié à l’Institut supérieur d’études logistiques de l’Université du Havre, en France. Il est convaincu que son entreprise peut se tailler une place enviable parmi les transitaires, déjà relativement nombreux à Montréal en raison de la présence du Port de Montréal et de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. Son plus gros client actuel est un fournisseur dans le domaine militaire, qui expédie surtout des composantes électroniques, des pièces de rechange ou encore de la peinture.
Afin de bénéficier du soutien de partenaires internationaux, CargoNizer est membre de la Premier Cargo Alliance, un réseau de transitaires indépendants basé à Toronto. « Lorsque j’ai besoin d’expédier quelque chose dans un autre pays, je contacte un transitaire membre et je peux avoir toutes les informations pertinentes, comme les droits de douanes, les réglementations ou les risques pouvant entraîner des ralentissement, explique Massi Madjkane. À l’inverse, j’aide ces partenaires internationaux lorsqu’ils ont des livraisons à faire au Canada. »
Tout avoir, tout de suite
Comme tous les transitaires, CargoNizer est tributaire de la fluidité de la chaîne de transport intermodale, basée sur le maritime, le ferroviaire et le routier. « Pour nos clients, plus le transport est rapide, moins il est cher, précise Massi Madjkane. La fluidité est donc un élément essentiel, qui peut se transformer en avantage concurrentiel important, mais dont l’absence peut devenir un désavantage majeur. »
Pour CargoNizer comme pour l’ensemble des transitaires ou transporteurs faisant affaires avec le Port de Montréal, les heures d’attente des camions aux portes des installations portuaires pose problème. « Le chargement et déchargement des navires est bien fait, précise-t-il. Mais c’est long. Il faudrait investir dans des systèmes informatiques et des processus capables de traiter plus de conteneurs dans une journée. »
L’accès au port est également complexe en raison de la congestion. Les chantiers routiers prévus dans les prochaines années à Montréal risquent de compliquer la circulation et d’augmenter les délais. « Dans le transport, la mentalité des clients c’est de tout avoir, tout de suite, ajoute le transitaire. Si ça bloque quelque part dans la chaîne intermodale, ça nous empêche d’offrir un service adéquat. »
Au-delà de cette préoccupation, Massi Madjkane espère que le Port de Montréal pourra bénéficier d’investissements suffisants pour rester concurrentiels avec les autres ports de la côte Est, qui investissent beaucoup.
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